Bonjour à tous

Bienvenue sur le site des Jeunes Démocrates du Vaucluse.

Que vous soyez militant, adhérant ou citoyen soucieux de son vote, cet espace a été créé dans le but de présenter les hommes et les idées du Modem dans le Vaucluse. Les différents articles reflètent les grands thèmes nationaux et locaux sur lesquels s’engage notre mouvement.  N’hésitez pas à manifester votre point de vue en écrivant un commentaire en bas d’un article car ce site est, comme notre partis, un endroit de libre expression.

Vous trouverez également des informations pratiques pour connaitre les responsables
vauclusiens et venir nous rejoindre lors de nos différentes réunions.

Bienvenue à tous et bonne navigation.

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Lettre ouverte de François Bayrou au militants et sympathisants

 

Chers amis,

L’année 2011-2012 aura été une année chargée : la longue campagne de l’élection présidentielle, puis les élections législatives auront représenté pour nous autant d’engagements et de défis.

Le résultat de l’élection présidentielle (3 millions 300 000 voix et 9,2 % des suffrages), s’il n’a pas été à la hauteur de toutes nos espérances, a été cependant honorable. Mais les élections législatives ont été particulièrement difficiles. Je veux féliciter Jean Lassalle et Thierry Robert qui ont su forcer le destin, dans les Pyrénées-Atlantiques et à la Réunion, et rendre hommage aux candidats valeureux qui ont réalisé en moyenne un score de 3,3 % dans les quelque 400 circonscriptions où nous les soutenions. Pour ma part, comme vous le savez, au terme d’une triangulaire, j’ai été battu par la candidate PS.

Notre Conseil National a débattu de cette situation samedi. Je veux vous dire après une telle année et en cette veille de vacances, mon analyse et ma conviction.

Et d’abord vous dire ma détermination. Les combats que nous avons menés ont été des combats justes et les Français ne tarderont pas à s’en apercevoir. Je les assume tous.

C’est une grande fierté pour moi que d’avoir, sur tous les sujets, et depuis des années, dit la vérité à notre pays. Je continuerai à la dire. Dans quelques mois, devant l’évidence de la situation, nos concitoyens se poseront, de manière brûlante, cette question de la vérité.

Vérité sur le bilan du pouvoir précédent : le rapport de la Cour des Comptes, rendu public hier, met en lumière une fois de plus la gravité de la situation de notre pays ; et les chiffres du chômage, ceux de la croissance, ceux du commerce extérieur, vont dans le même sens.

Et vérité sur la situation réelle de la France sous la responsabilité du nouveau pouvoir. Chaque jour, le gouvernement annonce les coupes les plus sévères dans la dépense publique. C’était inévitable. Mais ce n’était pas annoncé. Les Français vont mesurer, dans leur propre vie, la distance entre les mots et les faits, entre les promesses et la réalité.

Dans peu de temps, ils regarderont le passé proche en se posant la question : « qui nous a dit la vérité quand il était encore temps ? ». Et ils sauront que nous ne nous sommes pas dérobés.

Ils n’ont pas suivi la proposition que nous leur faisions. Mais ils l’ont entendue, je le crois. Ils ne l’oublieront pas quand l’heure de vérité sera venue.

C’est en tout cas la confiance qui m’anime. Je sais et nous savons tous l’ampleur des changements que la France va devoir conduire : la crise obligera à repenser nos cadres de vie habituels. Si elle veut éviter le péril des extrêmes, il lui faudra se rassembler. J’aiderai à cette prise de conscience et à ces rassemblements.

Président de notre mouvement, en charge des grandes orientations, je m’adresserai à vous et à nos concitoyens sur tous les sujets essentiels.

Car il est des sujets qui vont devenir brûlants. La grande question européenne va exiger des réponses inédites. On voit bien que tous les dirigeants buttent sur une absence de vision de ce que peut être demain la vraie nature d’un tel ensemble, de sa gouvernance, et de ce que doivent être ses vrais périmètres d’action. C’est d’une vision nouvelle que nous aurons besoin. Je souhaite contribuer à cette réflexion.

C’est aussi vrai de la question de la relance de la production, de la défense des PME, de notre modèle social, de la place du travail, de l’avenir de l’intégration, de la refondation à concevoir de l’éducation, de la maternelle au collège de France. Je m’exprimerai sur ces sujets.

Mais je n’ai pas l’intention, dans les quelques mois qui viennent, de participer en première ligne aux affrontements et aux polémiques. J’ai la certitude que les déclarations sur l’actualité immédiate seront désormais moins éloquentes que les faits. C’est la réalité qui sera le juge de paix des débats du pays.

Chaque fois que l’actualité l’exigera, les vice-présidents de notre mouvement, Marielle de Sarnez, Jacqueline Gourault, Jean-Luc Bennhamias, Jean-Marie Vanlerenberghe, Robert Rochefort et Jean Lassalle, et notre porte-parole Yann Werhling occuperont cette première ligne, et ce sera avec pertinence et talent.

Des questions d’organisation se posent pour le MoDem. Il faut les identifier et les résoudre. La préparation des élections à venir, notamment des élections municipales, impose une méthode nouvelle pour repérer, ville par ville, et aussitôt que possible les personnalités, dans nos rangs ou proches de nous, à soutenir et à aider. J’ai demandé à Marc Fesneau de former une équipe de « quadras » pour conduire cette réflexion et faire à notre mouvement des propositions pratiques pour changer et améliorer notre vie commune. Vous pourrez participer, directement, à cette réflexion.

Il est un débat stratégique dans nos rangs qu’il faudra conduire jusqu’à sa conclusion.

Certains pensent que notre vocation, maintenant qu’une majorité nouvelle est en place est de nous rapprocher d’elle le plus vite possible.

D’autres, constatant nos difficultés électorales, plaident pour une réorientation au centre-droit.

Et nous sommes nombreux à penser au contraire que la bipolarisation dans laquelle on voudrait à toutes forces nous enfermer est une mauvaise chose pour la France, même si elle paraît provisoirement triompher.

Ce débat mérite d’être conduit avec sérieux et respect mutuel. En tout état de cause, ce débat dépend aussi de l’évolution des forces politiques autour de nous.

L’indépendance, ce n’est pas le refus des alliances. Mais je vous le dis avec certitude, la condition sine qua non de toute alliance, c’est l’existence et donc l’indépendance.

L’indépendance, c’est aussi la condition du dialogue. J’en donne ici l’assurance : si le dialogue est possible avec les courants politiques proches de nous ou compatibles, organisés ou inorganisés, nous sommes prêts à ouvrir ce dialogue avec eux. Cela vaut pour tous ceux qui se réclament des mêmes valeurs ou de valeurs proches des nôtres, qu’ils soient sur notre droite ou sur notre gauche. Car ma conviction est que le jour venu, tous ceux-là devront se rassembler pour participer au redressement de la France.

Les mois qui viennent vont être des mois de débats entre nous, à travers tout le pays. Chacun pourra s’exprimer. Nos moyens financiers vont être limités, bien sûr. Mais notre dévouement, notre engagement, notre imagination ne le seront pas.

Avec l’alternance au pouvoir, une période s’est achevée. Une nouvelle ère commence. Les solutions d’hier vont apparaître insuffisantes et inadaptées. Il va falloir que les Français réinventent un nouveau modèle pour la France et pour l’Europe. Devant ce défi, parce que nous sommes plus libres que d’autres, nous serons en première ligne.

Vous pouvez compter sur moi. Et je vous le dis avec la même franchise : j’ai besoin de vous, besoin de votre présence et de votre soutien.

Vous savez ma fidélité et mon amitié.

François Bayrou

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Résultat du 1er tour de la présidentielle en Vaucluse

Voici les résultats su MoDem et des autres partis au 1er tourde la présidentielle 2012 en Vaucluse.

 

Soit en nombre de voix:

 

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Le président des jeunes de Morin appelle à voter Bayrou et menace de quitter le parti

 Article de l’Expresse du 16 février 2012

Le président des jeunes de Morin appelle à voter Bayrou et menace de quitter le parti

le 16 février 2012 16H50 | par Gaël Giordana

Hervé Morin a donc tranché : il se retire de la course à la Présidentielle et soutient… Nicolas Sarkozy. Après des mois de critiques à l’égard du Président de la République, l’ancien ministre de la Défense choisit donc la droite plutôt que le MoDem comme partenaire. Ce qui déplait à Jeremy Coste, président des Jeunes du Nouveau centre, qui appelle à voter pour François Bayrou au premier tour. 

Jeremy Coste, président des Jeunes du Nouveau centre appelle à voter.. François Bayrou (c) Jeunes Centristes

Jeunes-Politiques : Après des mois de sondages peu flatteurs et d’incertitudes, êtes-vous soulagé du retrait d’Hervé Morin ?

Jeremy Coste : Hervé reconnait qu’il n’a pas la confiance des Français. Sa décision est juste et sage parce que sa candidature divisait la famille centriste. Mais je ne suis pas soulagé car, derrière, cela annonce un congrès difficile au Nouveau centre, avec peut-être la mort de notre courant de pensée.  Le Nouveau centre incarnait le centre-droit et le choix de nos parlementaires (de soutenir Nicolas Sarkozy, ndlr) pousse notre formation vers la mort.

Pourquoi ?

Parce que si les centristes apportent leur soutien à Nicolas Sarkozy dès le premier tour, avant même que l’on puisse porter nos idées, ils n’apportent aucune plus-value. Si la droite perd, ils ne sont plus en mesure de discuter au second tour, avec l’un ou l’autre, pour dire « voilà ce qu’on demande », sur quelles contraintes on s’accorde. En réalité, le président Nicolas Sarkozy nous prend avec lui dans son virage à droite. Le soutenir au premier tour, cela signifie que le Nouveau centre devient un parti de droite. Je ne suis pas d’accord.

Le Nouveau centre a été le partenaire de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, qu’est-ce qui cloche avec lui aujourd’hui ?

Je ne suis pas là pour dire « Nicolas Sarkozy, c’est le mal incarné ». Pendant cinq ans, il a été l’homme de la situation d’un point de vue économique. J’entends par là que, face à Ségolène Royal, il n’y avait pas de doute. Nous avons participé au gouvernement, nous avons défendu nos projets avec notamment André Santini, François Sauvadet et Hervé Morin à la Défense.

Mais, tous les cinq ans, on définit un cap pour la France. Au premier tour de l’élection présidentielle, on vote pour ses convictions. Et ce ne sont pas celles qui prônent la division. Les vieux contres les jeunes, les actifs contre les chômeurs… Quand on est centriste, on vote centriste au premier tour.

Vous appelez donc à voter François Bayrou ?

J’appelle clairement à voter Bayrou au premier tour. Si au premier tour, on soutient un homme qui n’est pas de notre famille politique, on renie ses valeurs. Je refuse d’être derrière Nicolas Sarkozy. Pas contre l’homme, mais pour nos idées, pour nos valeurs, parce qu’il faut qu’elles pèsent. Il faut rassembler la famille centriste en étant avec nos amis démocrates. Les centristes qui ont abandonné le centre, c’est inacceptable.

Concrètement, pourquoi ne rejoignez-vous pas le MoDem ?

Parce que je veux aller au bout de ma démarche chez les Jeunes centristes qui, je le rappelle, sont indépendants et autonomes. Je ne démissionnerai pas de mes fonctions chez les jeunes, même si la majorité d’entre eux décident, avant le Congrès, de voter Nicolas Sarkozy. Ce sera leur choix.

Mais vous pourriez quitter le Nouveau centre ? 

En tant que membre du comité exécutif et membre du bureau politique du Nouveau centre, si au Congrès national du 25 février, un parti soi-disant au centre fait le choix d’être à droite, je ne me reconnaîtrai plus dans ce parti. Je démissionnerai.

Vous déposez une motion au Congrès national, est-elle majoritaire au sein du parti ? 

Il y a une motion qui défend la droite et une motion qui défend le centre. On verra au congrès si tous font le choix du renoncement. C’est vrai que les parlementaires ont les appareils, les fédérations, le poids d’être élu, la tutelle morale… Aux Jeunes centristes, on a notre force, notre courage et le travail que nous avons fait depuis deux ans.

Faire de la politique , c’est s’engager. J’appelle donc tous les centristes à voter François Bayrou, pour donner un message d’espoir contre le bipartisme, avec des méthodes nouvelles. Si le Nouveau centre décide de voter Sarkozy, cela veut dire que le Nouveau Centre est mort.

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Protégé : Compte rendu de la réunion du 1er février 2012

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La TVA sociale

 

1)      Définition

La TVA sociale est une idée ancienne lancé dans les années 1980 afin de réorganiser la répartition de la fiscalité, transférant une part de la charge portée par les employeurs et salariés vers les consommateurs.

Cependant, contrairement à une idée reçue fréquente, la TVA sociale n’a pas pour objet principal d’augmenter les ressources de la sécurité sociale mais de stimuler les échanges internationaux en abaissant le coût de production des produits français afin de les rendre plus compétitif.

L’un des plus grands défenseurs de la TVA sociale en France est le sénateur centriste Jean ARTHUIS.

2)      Dispositif

L’idée de base de la TVA sociale n’est pas d’accroitre le niveau général de l’imposition mais d’en répartir différemment la charge. Ainsi, le principe fondamental du dispositif est d’alléger le montant des cotisations patronales et salariales et de compenser le manque à gagner par la sécurité sociale par une hausse de la TVA (situé entre 3 et 5 points selon les tenants du projet). On parle alors de TVA sociale parce que le produit issu de la hausse de la TVA serait dirigé vers les systèmes de sécurité sociale.

En théorie, le bilan du dispositif est censé être neutre pour les recettes fiscales de l’Etat et de la Sécurité Sociale.

3)      Intérêt

Ainsi, l’intérêt de la TVA sociale ne réside pas dans un accroissement des ressources de la sécurité sociale ou de l’Etat mais aura un impact (en théorie) sur les échanges internationaux.

En effet, en abaissant le coût du travail, cela devrait se répercuter sur les prix Hors Taxe des produits français permettant alors une baisse notable sur les marchés internationaux (les échanges se faisant hors TVA). En outre, la baisse du prix hors taxe cumulé à la hausse de la TVA ne devrait pas faire augmenter les prix voir même engendrer une légère baisse.

Rapporté à des chiffres, dans la situation actuelle, un produit vendu 100 euros hors taxe avec une TVA de 19,6% reviendra à 119,6 euros au consommateur. Avec le dispositif, le produit devrait descendre à environ 95 euros hors taxe et revenir avec une TVA à 25% à 118,75 euros au consommateur.

Ainsi, la hausse des prix liée à l’augmentation de la TVA serait nul pour les produits français. En revanche, les produits étrangers (ne bénéficiant pas de la baisse des coûts de production liée à l’allégement des charges) auraient tendance à augmenter.

4)      Critiques

L’idée de base de la TVA sociale apparaît alors comme plutôt positive puisqu’il s’agirait de stimuler la production nationale en incitant les consommateurs à acheter français. Par ailleurs, ce serait une bouffée d’air pour les PME.

Cependant, la principale critique qui peut être faite au dispositif est qu’il dépend de la volonté des entreprises à répercuter ou non la baisse du coût du travail sur les prix de production.

En effet, le risque est que les entreprises bénéficiant d’un allégement des charges sociales réattribue différemment le gain en augmentant les salaires, l’investissement ou le produit des actions.

Dans ce cas de figure, le dispositif aboutirait à une simple hausse d’impôt.

D’autres critiques peuvent être soulevées quant à l’injustice du dispositif, la TVA étant un impôt qui pèse bien plus sur les personnes aux revenus modestes que celles étant plus aisée. Cependant, cette critique n’a plus lieu d’être si les prix de production sont régulièrement baissés.

5)      Bilan du dispositif à l’étranger

La TVA sociale a été expérimentée au Danemark et en Allemagne notamment.

Son bilan a été plutôt positif au Danemark, le dispositif n’ayant pas eu de conséquence notable sur l’inflation et ayant fait reculer le chômage à 5,5% tout en dopant la croissance (+3,4% en 2005).

En Allemagne, le dispositif a été mis en place plus tard (2007) ce qui rend difficile d’apprécier les conséquences sur le long terme. Il semble cependant qu’il ait permis une dévaluation compétitive tout en entraînant une hausse de l’inflation négligeable (+0,6% sur l’année de mise en œuvre).

6)      Conclusion

Ce dispositif constitue globalement une bonne idée mais qui nécessite une grande rigueur dans sa mise en œuvre et ne saurait avoir le succès escompté en cas de mise en vigueur d’urgence.

Afin de s’assurer un résultat optimale, Jean ARTHUIS suggère de n’appliquer le dispositif que sur un volume limité des cotisations de sécurité sociale tout en renforçant l’administration des finances afin d’encadrer les entreprises pour éviter une mauvaise réallocation du gain.

Pour l’heure, la position du Modem n’est pas encore établit bien que la plupart sont plutôt sceptique du fait de cette mise en place dans l’urgence d’un dispositif aussi complexe.

 

Article issue du site Mode de la Drôme: http://modem26.lesdemocrates.fr/2012/01/05/quest-ce-que-la-tva-sociale/
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Quelle folie d’instrumentaliser l’Histoire au détriment de la cohésion nationale et de notre diplomatie !

Article de François Xavier Pénicaud – Président des Jeunes Démocrates 

4 février 2012

La semaine dernière une poignée de députés (une cinquantaine) a voté une proposition de loi d’une élue UMP pour pénaliser la négation des génocides.
Si cette loi, votée en période de fêtes et en catimini peut sembler très générale et sans grandes conséquences, il n’en est rien.
En effet, elle ne concerne en réalité que le génocide arménien puisqu’il n’existe que deux génocides reconnus par l’Etat français : la Shoah (mais dont la négation est déjà pénalisée) et le génocide des arméniens en 1915.
Confier à la justice pénale le traitement de l’Histoire est bien périlleux surtout quand ce n’est pas l’Histoire de France, elle n’en a ni la vocation ni les moyens. L’Histoire analysée par les historiens !
Comme l’a indiqué François Bayrou lors de son intervention pour expliquer son vote contre le texte, pénaliser le sujet du génocide arménien c’est courir le risque de créer ou de développer des conflits au sein de la communauté nationale entre les Français d’origine arménienne et ceux d’origine turque.
C’est aussi ce que j’ai défendu, il y a quelques jours, lors d’un débat sur BFM : « Finalement est-ce que, en dictant une opinion, on ne tombe pas dans une tendance à faire s’affronter les populations au lieu de leur permettre de faire ensemble un travail de mémoire. L’histoire et l’éducation doivent nous permettre d’avoir des réflexions là-dessus par des analyses objectives plutôt que d’asséner une vérité sans en appeler le débat».
Par ailleurs, cette loi ciblée contre la Turquie met en péril les relations entre la France et Turquie, pourtant vieilles de plusieurs siècles. C’est un manque de respect pour le travail de collaboration entreprit par le Quai d’Orsay et le Ministre des Affaires Etrangères avec leurs homologues Turques, en particulier au Moyen-Orient et face à la situation syrienne.
La Turquie est un pays hautement stratégique pour l’Europe et la France tant en matière géo-politique qu’économique, alors pourquoi une telle initiative et maintenant ?
Il est fort à craindre que les conséquences graves de cette loi ne soient que les résultantes de motivations électoralistes visant à s’assurer le vote de la communauté d’origine arménienne pour la présidentielle. Un nouvel exemple de la gouvernance sarkozienne qui, depuis 5 ans, œuvre à la  division et à l’exacerbation des différences entre les Français, avec cette fois, le consentement de la gauche en prime !


Les Jeunes Démocrates en appellent donc au Senat, Chambre des «sages», afin que celui-ci évite ce gâchis annoncé…

François Xavier Pénicaud
Président des Jeunes Démocrates

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Remerciements aux Jeunes Démocrates pour les campagnes présidentielle et législative

 

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées pour faire vivre les deux campagnes présidentielle et législative sur leur territoire. Par cette mobilisation, par le collage, tractage, réunions, présences sur les marchés… le Modem a prouvé sa capacité à mobiliser ses sympathisants sur le terrain et s’est vu confirmé comme une force politique majeure du Vaucluse.

A toutes et à tous nous vous souhaitons une très agréable période estivale et vous donnons rdv en septembre pour reprendre nos actions aux cotés de la fédération aînée pour un mouvement fort et indépendant.

En conclusion, un extrait de la dernière lettre de François Bayrou:

« L’indépendance, ce n’est pas le refus des alliances. Mais je vous le dis avec certitude, la condition sine qua non de toute alliance, c’est l’existence et donc l’indépendance. » F.B.

 

 

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« Instruire en France » : François Bayrou présente ses 30 orientations pour l’Education

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xocfzm_agenda-2012-2020-2eme-forum-discours-de-cloture-040212_news[/dailymotion] 

 François Bayrou a dévoilé trente orientations précises pour que la France entre, en cinq ans, dans les dix premières nations du monde pour la qualité, la réputation et l’efficacité de son système éducatif.

(Seul le prononcé fait foi)

1- Il faut un contrat de progrès entre l’école et la nation. Ce contrat doit garantir les moyens existants, et préciser les objectifs que la nation assigne à l’école. Le progrès que nous nous assignons, il doit être vérifiable. C’est pourquoi je fixe un objectif : que dans les cinq ans, l’école française entre dans les dix premiers du classement international pour la compréhension de l’écrit, le calcul, les connaissances scientifiques, et la lutte contre les disparités sociales.

2- Au lieu d’être dans la « réformite », il faut un plan de progrès continu, inscrit dans le long terme. Pour vraiment changer les choses, il faut cesser d’aller en fausses « réformes » en fausses « réformes », qui ne changent rien sur le fond, mais déstabilisent perpétuellement l’éducation nationale et le moral, la confiance professionnelle des enseignants et des parents. C’est de la fausse monnaie.

3- Refaire de l’école un lieu d’où la violence est exclue et où le respect est la règle.

4- Il faut restaurer la confiance de la nation dans ses enseignants. Je ne suis pas pour qu’on remette en cause le décret des années 50 qui définit le statut des enseignants. La définition du temps de travail est légitime. Il peut être réaménagé sur la base du volontariat, on peut faciliter si on le souhaite une présence plus longue dans l’établissement, par exemple en construisant des bureaux, mais les procès doivent cesser.

5- Les concours de recrutement nationaux sont la voie la plus républicaine et la plus légitime pour sélectionner les enseignants du second degré. Ils sont anonymes, ils sont justes, ils permettent de juger de la qualité d’une génération de candidats. Ils font partie de la fierté des corps d’enseignants en leur garantissant une légitimité.

6- La reconstruction d’une année de formation, en alternance avec l’exercice dans la classe, est impérative et étroitement liée au contrat de progrès de l’éducation nationale. Il s’agit du moyen de familiariser les enseignants recrutés et débutants avec l’expérience de leurs collègues plus expérimentés et assurés. Il s’agit d’armer les jeunes enseignants et de leur faire gagner des années d’expérience.

7- La notation pédagogique des enseignants doit être assurée par des évaluateurs (corps d’inspection ou autres) expérimentés, de la même qualification au moins, de la même discipline et non par le chef d’établissement étranger à la discipline enseignée. Au demeurant, il n’y a rien à changer. Le chef d’établissement évalue déjà les capacités et les qualités des enseignants, individuellement, et son évaluation représente 40% de la note attribuée. J’ajoute que plus on trouvera d’éléments objectifs pour assurer l’évaluation, et plus j’approuverai.

8- Arrêter avec les surcharges administratives, la multiplication de réunions, l’avalanche des livrets de compétences. À l’école, comme dans tous les autres secteurs d’activité, la surcharge paperassière étouffe, asphyxie, et ne sert à rien. Idem avec les circulaires de toute nature!

9- D’abord les bases et les bases d’abord ! Il n’est aucune chance de réussite pour un élève qui n’a pas la maîtrise des fondamentaux. Je proposerai que tant que cela est nécessaire 50 % du temps scolaire à l’école primaire soit consacré à la maîtrise de l’écrit, comme on dit actif et passif, et à la langue française, en sa beauté à découvrir, à ce qu’elle peut exprimer de nuances, de richesses, en son vocabulaire. C’est un bagage pour la vie.

10- Les principales difficultés des élèves très jeunes sont psychoaffectives. Elles ne sont pas, la plupart du temps, d’ordre pédagogique ou de l’ordre des « capacités » comme on dit. Les repérer tôt, par une formation et un réseau adapté, c’est donner une chance de les résoudre, soit au sein de l’école, soit plus souvent encore auprès des pédopsychiatres.

11- Le premier lieu de l’éducation, c’est la famille. Favoriser la mise en place « d’écoles de parents » associatives pour aider ceux qui ont des difficultés à accompagner leurs enfants.

12- La question des méthodes pédagogiques doit être tranchée non pas par l’idéologie, mais par l’évaluation des résultats. Ne croyez pas que comme tous les parents et tous les enseignants, je n’ai pas une opinion que je crois solide et nourrie par l’expérience. Par exemple, je pense que la question des méthodes de lecture devrait être tranchée depuis longtemps : en effet le clavier, avec lequel désormais toute personne vit, le clavier ce n’est pas global, c’est lettre par lettre. Et donc du son à la lettre, de la lettre à la syllabe, de la syllabe au mot, cela me paraît devoir être la démarche désormais indiscutable. C’est une opinion personnelle, je la trouve pertinente. Mais ce n’est ni au gouvernement ni au président de la République de trancher des méthodes d’apprentissage. C’est à la classe, aux résultats effectifs, à condition qu’aucune méthode ne se voie exclue pour raisons idéologiques.

13- Aucun élève ne doit entrer au collège sans qu’il soit garanti qu’il maîtrise la lecture et l’écriture. S’il est en défaut, une pédagogie adaptée doit lui permettre de reconstruire son rapport à l’écrit. Le but n’est pas d’exclure, mais d’intégrer les élèves qui, autrement, seront perdus dans leur scolarité.

14- Pour prévenir ces échecs, il faut penser le nombre d’élèves par classe en fonction de la réalité de la classe. À classe difficile, petit nombre d’élèves, à classe équilibrée et de bon niveau, plus grand nombre d’élèves.

15- Le collège doit être diversifié. Il est normal et juste que la nation veuille garantir un bagage à tous les enfants. Mais ce bagage de connaissances et de méthode ne peut être apporté dans l’uniformité. Pour un certain nombre d’élèves, en situation de rejet de l’école, un « collège hors les murs », avec des pédagogies adaptées, doit permettre une reconstruction et le retour, s’ils le souhaitent, à la voie classique.

16- Dans chaque discipline, le « apprendre à apprendre » et le retour assidu aux bases doivent servir de socle. Les programmes doivent être écrits avec les enseignants en imposant la faisabilité sans précipitation, et la simplicité. Je propose qu’un débat parlementaire permette d’exposer à la nation le principe des programmes et leur lisibilité. 17- Informer les élèves sur ce qu’ils ne maîtrisent pas : les codes de comportement, d’habillement, de langage, les chemins de la confiance en soi.

18- Les rythmes scolaires doivent être reconstruits. Il n’est pas normal que l’école française soit celle qui concentre le plus d’heures sur le moins de jours de classe. Les horaires des élèves, devoirs compris, ne doivent pas dépasser une charge horaire d’une trentaine d’heures par semaine, ce qui veut dire un allègement des horaires pour un grand nombre d’élèves. Les heures ainsi gagnées seront utiles aux enseignants pour le travail en commun, aux établissements pour des programmes au choix.

19- Les devoirs doivent être faits dans le cadre de l’établissement, sous la surveillance de tuteurs, les enseignants de l’établissement s’ils le souhaitent, des enseignants à la retraite, des étudiants qui recevront une bourse pour se familiariser ainsi avec l’enseignement et servir de « grands frères », de tuteurs et d’appui aux élèves plus jeunes. Ces bourses de tutorat doivent être offertes à coût réduit, aisément accessibles. Elles pourront être offertes, en complément de leur retraite, à des enseignants qui voudront encore servir. Elles accroîtront la présence des adultes dans les établissements.

20- Donner aux chefs d’établissement des possibilités nouvelles : recrutement direct des remplaçants, gestion d’un volume d’heures pour organiser des soutiens individualisés ou en petit groupe.

21- L’enseignement professionnel doit reposer non pas sur l’élimination mais sur la vocation, par la découverte des métiers, par l’alternance ou l’apprentissage.

22- Information sur les métiers tout au long du collège, découverte des entreprises et des chantiers, pour que les élèves découvrent ce que sont ces activités qu’ils n’ont jamais rencontrées. C’était déjà l’idée du stage en 3e que nous avons créé en 1995.

23- Un plan de développement de l’apprentissage et de l’alternance. Question: qu’est-ce qui bloque? Pour les entreprises, du côté de l’éducation, destination de la taxe d’apprentissage. 

24- Contre la double pénurie de scientifiques et de littéraires, réfléchir à l’organisation des baccalauréats, notamment la réflexion sur un baccalauréat d’excellence générale, à la fois littéraire et scientifique.

25- Refonder l’articulation entre enseignement secondaire et enseignement supérieur, c’est une clé pour lutter contre l’échec des premiers cycles à l’université. L’université, c’est la connaissance que l’on se construit autant qu’on la reçoit, c’est la recherche, dès les premières années, c’est un exercice d’autonomie. Il faut former à cette autonomie en terminale, refondée en une véritable « propédeutique ».

26- L’orientation, c’est une ardente obligation. On doit y préparer tout au long de l’enseignement secondaire et d’abord à l’entrée de l’université, par une information objective sur les sorties d’étude dans la formation considérée.

27- Assurer la scolarisation des enfants en situation de handicap. Des progrès ont été faits. Mais des obstacles demeurent. Beaucoup d’enseignants se sentent démunis. Cette question sera abordée dans le cadre d’une conférence nationale sur le handicap.

28- Plan santé, addictions, cannabis, alcool, mobilisation des étudiants en médecine dans tous les établissements scolaires de l’enseignement secondaire.

29- Réflexion générale sur l’éducation numérique. Très importante pour l’avenir. Il n’y a pas d’éducation entièrement dématérialisée, et déshumanisée, mais les ressources du e-learning sont pour l’avenir un immense enrichissement des possibilités de formation et de découverte.

30- Ouvrir les établissements en dehors des heures de cours à la demande d’éducation de la société. Une « école du soir », à la demande, avec une contribution modeste des apprenants, doit être ouverte dans tous les établissements du second degré. L’initiative viendra de la demande de ceux qui veulent apprendre.

Pour aller plus loin

Revivez le deuxième forum de l ‘Agenda 2012-2020 de François Bayrou en cliquant ici

 

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L’Europe, une chance pour les jeunes. Les jeunes, une chance pour l’Europe !

L’Europe, une chance pour les jeunes. Les jeunes, une chance pour l’Europe !

 L’euroscepticisme est partout. C’est presque une mode : du nationalisme hongrois à la Slovaquie hésitante, des éternels frileux Britanniques, à votre voisin de pallier qui souhaite le retour aux franc (le village d’irréductibles Gaulois résistera-t-il face à l’envahisseur Monde ?). Même les bookmakers s’y mettent ! En tant que jeunes européens, le moral a de quoi être dans les chaussettes. Quand L’Auberge espagnole a été un de nos films-références, quand on ne se souvient plus de la dernière fois qu’on a payé en francs, quand on est né aux alentours de la chute du Mur de Berlin et qu’on voit notre Président de la République parler devant deux drapeaux français et européen entremêlés depuis notre plus tendre enfance, l’affaire nous parait surréaliste, en tout cas bien triste. « Ce qui est important, ce n’est, ni d’être optimiste, ni pessimiste, mais d’être déterminé », disait Jean Monnet.

Le pessimisme, pourtant, est une sacrée tentation. À coups de « sommet de la dernière chance », et autres « il reste 24 heures pour sauver l’euro », les médias font planer un catastrophisme communicatif que ne désavoue pas Nicolas Sarkozy, lui qui se pose en homme providentiel d’une zone euro dévastée. À y regarder de plus près, le sommet de l’Eurogroupe du 27 octobre, précédé d’une courte réunion des 27, ne doit pas nous faire céder à la peur et aux envies de replis sur nous-mêmes. De nombreuses solutions applicables émergent des débats, et l’idée européenne se porte bien.

En tant que futurs responsables de cette Europe, de notre Europe, il est de notre devoir de savoir que José Manuel Barroso, au terme de la session parlementaire s’achevant le 27 octobre, affirmait que « la Commission s’engage en faveur d’une véritable union économique ». Il nous faut connaître les voix de ces députés, qui, s’ils craignent « les opinions publiques qui se radicalisent les unes contres les autres », se satisfont des nombreuses avancées, notamment sur l’idée de gouvernance économique, faite non sur le principe de l’inter-gouvernabilité (le binôme Merkel-Sarkozy ne dirigent après tout pas l’Europe), mais sur celui de l’Europe supranationale. Le Parlement européen n’a pas attendu le sommet du G20 pour adopter, fin septembre, un pacte « gouvernance économique », qui, s’il ne constitue pas la panacée, vient couronner des discussions transnationales et démocratiques inédites pour un sujet aussi déterminant.

Il est de notre devoir de continuer à soutenir l’Europe, celle de la démocratie, celle des citoyens, qui nous a tant protégés, et qui continuera de le faire. L’Europe ne peut se passer des jeunes générations. Nous avons la responsabilité de la faire regarder dans la bonne direction, celle par exemple de l’Initiative Citoyenne Européenne. L’Europe a également besoin d’une remise en forme de ses institutions, plus fortes et surtout plus visibles pour les citoyens. Le « désamour de l’Europe » ne viendrait-il pas d’une incompréhension dans le couple Europe/Population ? Les jeunes ne peuvent pas non plus se passer de l’Europe : elle a déjà tant fait pour eux ! Citons ici le programme « Jeunesse en mouvement », lancé il y a un an, qui vise à « revigorer les systèmes éducatifs, à encourager la mobilité des étudiants et à réduire le chômage des jeunes ». Ce programme, qui fait partie de l’ambitieuse stratégie de croissance Europe 2020, s’est vu appuyé par une résolution adoptée par le Parlement à la quasi-unanimité, en mai dernier. Le rapporteur précisait alors que « même en temps de crise économique, le financement en faveur de la jeunesse et de l’éducation ne doit pas être considéré comme un fardeau, mais comme un investissement dans l’avenir de l’Europe ».

Jean Monnet, encore. « Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise. » De l’optimisme ? Non, de la détermination.

 

Pierre Guyot

Vice-Président chargé des Questions européennes

Gauthier Jarrosson

militant JDEM de Martigues

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